samedi 5 avril 2008

vendredi 30 novembre 2007

Sfax



Sfax (صفاقس), deuxième ville et centre économique de Tunisie, est une ville portuaire de l'est du pays située à environ 270 kilomètres de Tunis[2]. Riche de ses industries et de son port, la ville joue un rôle économique de premier plan avec l'exportation de l'huile d'olive et du poisson séché. Sfax est une cité d'affaires et attire peu les touristes. Cela n'exclut pas la présence de certains sites intéressants, tels que la médina et Thyna, malgré la présence des usines de traitement du phosphate.

Sfax compte 265 131 habitants (pour une agglomération, le Grand Sfax, d'environ 500 000 habitants) et se présente comme une agglomération très étendue (sur 220 km² soit autant que l'agglomération de Tunis qui compte 4 fois plus d'habitants), plate et comprise dans un tissu urbain structuré par des axes de communication en toile d'araignée. Elle est bordée à l'est par la mer Méditerranée et l'amorce du golfe de Gabès.

mardi 27 novembre 2007

activité réelle et marché boursier

Un certain nombre de raisons incitent à penser que les cours des actions peuvent influer sur l’activité réelle. Théoriquement, les cotations boursières jouent un rôle essentiel dans les modèles de détermination de l’investissement de type Q. Lorsque la valeur boursière d’une unité supplémentaire de capital dépasse son coût de remplacement, une entreprise peut accroître ses bénéfices en investissant. II peut également y avoir un lien entre l’investissement et les cours des actions s’il existe une asymétrie d’information sur les marchés financiers. Une augmentation des cours des actions améliorera le bilan d’une entreprise, si bien qu’elle sera plus à même de financer directement des projets ou, grâce aux concours financiers extérieurs tel que l’endettement. L‘importance du lien entre les bilans des entreprises et l’économie réelle est attestée par la faiblesse de la reprise qui a suivi le renversement de la conjoncture à la fin de 1990 et au début de 1991 surtout dans les pays de l’OCDE. Le désir des entreprises de redresser leurs bilans a lourdement pesé sur leurs investissements. La rareté du crédit bancaire, partiellement liée aux cours des actions, constitue une autre contrainte qui a limité l’investissement au cours de la période récente. La chute des cours des actions, au Japon notamment, a sans doute limité la capacité du système bancaire à offrir de nouveaux crédits Des études empiriques tendent à démontrer que les cours des actions fournissent à l’avance des informations utiles sur l’investissement et, d’une manière générale, sur le niveau de l’activité réelle. A côté de cette corrélation à court terme, les cours des actions et l’investissement semblent aussi évoluer parallèlement à long terme. Bosworth (1 975) estime que si les dirigeants d’entreprise s’intéressent vraiment à la valeur de long terme de leur entreprise sur le marché, ils ne tiendront pas compte, dans leurs décisions d’investissement, des fluctuations à court terme des cours des actions si celles-ci ne reflètent pas les perspectives à long terme de l’entreprise. En revanche, si les dirigeants d’entreprise ont pour tâche de maximiser la richesse des actionnaires existants, on peut penser qu’ils réagiront aux cotations boursières, même si celles-ci s’écartent de la vraie valeur de l’entreprise.
Cela tient au fait que le rôle du marché boursier ne consiste pas seulement à évaluer l’entreprise, mais aussi à fournir une source de financement. Les fluctuations des cours des actions auront ainsi pour effet de modifier le coût du capital pour l’entreprise. Si, sur le marché boursier, des investisseurs sont prêts, par exemple, à accepter des rendements moins élevés que ne le justifierait la valeur réelle de l’entreprise (c’est-à-dire si les cours des actions sont trop élevés), les entreprises devront émettre de nouvelles actions et investir jusqu’à ce que le produit marginal du capital soit égal à la diminution du coût du capital (Fischer et Merton, 1984). Une telle stratégie peut avoir pour effet de maximiser la richesse des actionnaires existants. Ce raisonnement pose toutefois un problème : il suppose que les entreprises Investiront tout le produit des nouvelles émissions d’actions sous forme d’équipements. Or ce n’est pas nécessairement là la stratégie optimale, car investir en équipements réduit le produit marginal du capital. Les entreprises peuvent, au contraire, investir ces fonds sous forme d’actifs financiers ou, ce qui est équivalent, réduire leur recours à d’autres sources de financement. Ainsi, la solution optimale pour l’entreprise peut être de réagir aux fluctuations des cours des actions en restructurant simplement ses dispositifs de financement sans modifier ses investissements (Blanchard, Rhee et Summers, 1990).
Mork et al (1990) ont avancé 4 raisons théoriques qui expliquent le lien qui existe entre l’évolution du rendement boursier et les décisions d’investissement et de production des entreprises. Ceci peut servir d’assise théorique pour expliquer la relation qui existe entre le rendement boursier et la fluctuation de l’activité économique.